Aëla cabel (ensad)
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PLANTES QUI PARLENT : recherches #1
Je me suis récemment faite implanter une puce nfc dans la main gauche et j’aimerais l’utiliser comme un des outils/matériaux/médiums
pour mes cours en art & espace.
L’implantation a eu lieu il y a un mois environ avec un ami.
Réflexion autour de la possibilité de l’augmentation/l’amélioration du corps.
(non ça ne fait pas mal)
(à voir – exposition au CNAM sur les puces électroniques)
NFC et RFID
(ce type de « puçage » se rapproche plus du marquage de l’animal de compagnie plutôt que de « l’homme augmenté »)
Idée de base
Dans notre cuisine on a une quantité incroyable de plantes, à qui je souhaite donner la possibilité de s’exprimer, les utiliser comme passerelles entre nos deux puces respectives. (créer un nouvel espace de dialogue entre nous deux et elles – les plantes)
Dialogue avec les plantes
#1
Discours entre deux nfc :
J’aimerais que les plantes de la cuisine racontent des histoires, qu’elles nous parlent.
Objet (les plantes) en interaction ave une ou plusieurs personnes.
Quand on le prend en main il nous reconnaît, il peut répondre.
Un discours s’installe entre la plante et la personne qui l’approche (par détection de la puce nfc qui se trouve dans notre main).
(la plante répondeur : je pourrais laisser un message à une autre puce nfc -à une personne précise- et par là même, on pourrait me répondre. La plante ne délivrera le message qu’à la puce en question)
#2
En analysant certains états tels que l’humidité de la terre, la température de la pièce, la lumière etc, et en les associant à des revendications orales on pourrait permettre à la plante de s’exprimer.
Plante connectée:
à l’aide de capteurs sensoriels (vidéo, sonore, lumière etc ..) la plante peut reconstituer par le dialogue ou par autre chose ce qui s’est passé dans le temps autour d’elle.
Je t’aime = je te nourris
#1
Quand je prend la plante dans mes mains, elle me reconnaît (via la nfc) et mon interaction (ex: la soulever) engendre sa nutrition.
#2
à mettre en lien avec les réseaux sociaux pour qu’elle se « débrouille seule » (documenter les travaux déjà existants).
on pourrait imaginer une proposition sonore à voix multiples (voix de plantes) en fonction du comportement qui l’on a envers elles. Les sons émis ne sont pas nécessairement des mots, on peut se limiter à des sons, des cris, des onomatopées.
(imaginer ça adapté au travail de Pierre Huygues A forest of lines’ (2008)
Peter Coffin : music for plants
DANS LA GLOBALITE :
à chaque plante sa capacité d’expression propre.
avec l’aide de Bastien Didier