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Le monde en 2080 a connu une grande crise énergétique suite à la fin des énergies fossiles. Le monde est divisé encore plus nettement entre pays riches et pays pauvres. Mais dès 2050, le monde a commencé à se préparer au pire et a trouvé espoir dans d’incroyables ascenseurs orbitaux. Ces immenses tours encrées sur terre s’élèvent dans l’espace et sont recouvertes de capteurs solaires. Elle sont seules à fournir de l’énergie sur Terre. La construction de quatre ascenseurs orbitaux fut terminée en 2070 : une en Amérique centrale, une en Europe du nord, une en Chine et enfin une en Afrique centrale. Leur emplacement et leur nombre permet de ne pas bouleverser l’orbite terrestre.

La croissance mondiale s’est accentuée au bas de chaque tour et on y a observé un exode massif de population. En 2080, chaque tour est le centre d’immenses mégalopoles s’étalant sur des milliers de kilomètres. Les anciens états ont crée quatre grandes alliances énergétiques et commerciales qui répartissent de manières égales (ou presque) les richesses. Ainsi chaque tour possède son conseil gouvernemental dans lequel chaque ancien pays possède un nombre de sièges proportionnel aux financements donnés lors de la construction des ascenseurs orbitaux.
Les villes sont de grandes immensités bétonnées qui s’étendent aussi bien sur mer que dans le ciel. On regagne de plus en plus de terrain sur l’eau et les spécialistes parlent d’urbanisme de la hauteur face à des architectures de plus en plus aériennes. Les espaces verts ont depuis longtemps quitté la terre ferme et se développent maintenant en altitude. La lumière manque de plus en plus aux pieds des tours. On construit de grands dômes en haut des habitations où les habitants peuvent profiter d’un maximum de clarté. Les espaces les plus éloignés des tours sont le plus souvent utilisés pour l’agriculture et l’élevage. Chaque ferme doit suivre des règles de consommation énergétique stricte.

Même si la construction des tours a engendré de nombreux nouveaux postes, 2080 connait un taux de chômage sans précédent. Face à une vie très chère, les familles de classe moyenne suivent presque toutes le schéma de l’enfant unique. Elles tentent néanmoins d’adoucir un quotidien financièrement difficile et de préserver leur vie de famille.
Malgré la sur-population et la proximité dans l’espace urbain, les phénomènes de sociabilité sont inexistants. La population en 2080 est individualiste. Dans le but de palier à ce manque de communication, 2080 est l’ère du gadget et des accessoires intelligents. On voit apparaitre des vêtements-accessoires intelligents qui captent et ressentent notre environnent. Ils s’adaptent à nos besoins et vont jusqu’à nous pousser au contact avec autrui. Nos accessoires et vêtements sont complémentaires grâce à un fonctionnement en réseaux. Ils communiquent entre eux pour une meilleur efficacité. Une veste légère peut par exemple réagir au contact d’une écharpe, le textile se met alors à chauffer nous permettant de sortir l’hiver. Les vêtements sont plus modulables et peuvent évoluer selon les modes, ce qui évite la surconsommation et le gaspillage. Dans la même idée d’économiser les ressources, chaque vêtement est autonome énergiquement parlant. Ils peuvent fonctionner à l’énergie solaire ou se recharger lorsque nous marchons par exemple.

Nos vêtements/accessoires possèdent une mémoire : ils connaissent nos goûts et particularités. Ils peuvent s’adapter à notre température corporelle, nous guider dans une ville ou durant la conduite, ou même avoir une utilité thérapeutique (diabète, fièvre…). Les vêtements ne nous représentent plus que d’un point de vue visuel, mais aussi virtuellement : ils peuvent nous avertir de points que nous avons en commun avec d’autres personnes dans le but de nous rendre plus sociable. Ils sont le reflet de notre personnalité grâce à leur esthétique et leur vie virtuelle.