Le 96 printemps 3100, par Noa Bianchi et Mathilde Rouch
Un objet a été découvert il y a 6 mois lors des fouilles souterraines d’une ancienne ville située sous l’actuel désert Corsique.
Plus les fouilles ont avancé, et plus les archéologues ont compris l’étendue démesurée de cette ville, autrefois appelée « mégalopole » Marseillo-milanaise.
L’objet a été daté aux environ des années 2150, lorsque la mégalopole était à son point culminant en terme de densité de population et de pollution.
Comme décrit dans de nombreux ouvrages historiques, et ce n’est plus une découverte, il y eu durant l’âge XYZT une décadence profonde des Hommes, aliénés par leurs propres créations.
Leurs outils techniques ou de communication démultipliaient leur efficacité et rentabilité, afin d’aller vers toujours plus de progrès.
Les villes étaient devenu des fourmilières effervescentes, hystériques, sur le point d’exploser d’une minute à l’autre.
Les travailleurs tombaient les uns après les autres, comme des mouches, se faisant succéder immédiatement par un autre.
Ce sprint d’échelle mondiale n’étant pas fait pour le corps humain, les burn-out se succédaient pour devenir une véritable épidémie.
Voici quelques documents d’archives, témoins de cet période de trouble.
L’objet, trouvé il y a 6 mois dans un des chantier de l’ex-mégalopole, a très possiblement joué un rôle dans le déclin progressif de ce siècle de décadence.
Sa fonction a été peu à peu précisée au cours des précédents mois de recherche : il servait apparemment à indiquer un temps presque obligatoire de pause pour tous.
On peut supposer que la situation de l’âge XYZT étant devenu catastrophique, des personnes ont dû réfléchir à des solutions pour ralentir le rythme.
Cet objet est probablement une des nombreuses solutions ayant été mises en place : on le trouve dans presque tous les bâtiments des fouilles.
Les personnes allant au travail ou à l’école se retrouvaient ensembles à certains moments précis de la journée autour de celui-ci. Il ressemblait à une sorte de luminaire, s’éclairant de diverses couleurs, variant d’intensité selon les mouvements des êtres alentour.
Ainsi on pouvait voir à l’époque des groupes de personnes complètement immobiles rassemblés autour de cet objet, pendant un temps quotidien que l’on estime de 10 à 30 minutes.
On peut supposer que ces moments ont de nouveau instauré des temps de calme, des moments sociaux ou méditatif, qui ont permis de revenir sur un rythme vivable pour le corps humain.
Voici ci-dessous une reproduction de l’objet en question, avec un descriptif de son utilisation et fabrication.
Reconstitution de l’objet, premier prototype.
Utilisation d’un capteur PIR SE-10, un capteur de mouvement
Schéma des connexions entre le capteur PIR et Arduino.
Premiers essais, avec uniquement la capteur PIR et une Led.
Circuit complet, avec une Led, le capteur, une résistance, et Arduino.
Essais avec un branchement sur une Led plus puissante. Le capteur est toujours connecté en 2, et la Led en 13.
Ajout d’un transistor dans le circuit électrique pour conserver la pleine puissance de la Led.
Circuit final, soudures.
Objet final : le luminaire s’éclaire par la Led, elle-même contrôlée par un code Arduino.
int pirPin = 2; //digital 2
void setup(){
Serial.begin(9600);
pinMode(pirPin, INPUT);
pinMode(13, OUTPUT);
}
void loop(){
int pirVal = digitalRead(pirPin);
if(pirVal == LOW){
Serial.println(« Motion Detected »);
delay(1000);
digitalWrite(13,HIGH);
delay(1000);
digitalWrite(13,LOW);
delay(1000);
}
if(pirVal == HIGH){
digitalWrite(13,HIGH);
Serial.println(« NO Motion »);
delay(1000);
}
}
Sources pour le capteur de mouvement :
http://bildr.org/2011/06/pir_arduino/
https://www.pololu.com/product/1635/resources