Et si nous proposions de nouveaux outils pour faciliter l’arbitrage ?
Ce sifflet permettra aux futurs arbitres de s’exprimer sur le terrain à travers plusieurs sonorités différentes, et surtout, en économisant leur souffle !
En voilà la recette :
Première étape : la conception du circuit.
À partir du modèle projeté en cours, nous avons construit le Drawdio, qui permet de produire une série de sons différents selon la conductivité des matériaux. Il se compose d’une batterie et d’un speaker, bien sur, d’un condensateur, d’un transistor, d’une série de résistances et de deux sorties non reliées l’une à l’autre. C’est donc en reliant ces deux sorties qui le circuit se fermera et produira du son. Nous avons dans un tout premier temps tester ce circuit sur une plaque test (photos ci dessous).
Une fois opérationnel, nous avons essayé différents matériaux et chaînes de matériaux conducteurs (métaux, feuille d’aluminium, eau, sel, éponges, graphite, etc.) afin d’en faire ressortir une série de sons différents. Il fallu ensuite reporter le circuit sur une plaque de cuivre et en souder tous les éléments ensemble, le plus condensé possible, afin d’économiser le reste de la plaque et de s’assurer qu’il ne prendra pas trop de place dans le boîtier.
Seconde étape : la réalisation du boîtier.
L’idée était de réaliser cet objet en bois, dans son intégralité, et de camoufler au mieux tous les composants électriques ou conducteurs. Ainsi, tout le monde sera très surpris quand celui ci se mettra à sifflet au simple contact des lèvres sur la surface de l’objet (Expérience faite, effet garanti).
Le boîtier se compose d’un bloc de bois massif sculpté et d’un couvercle qui vient refermer l’objet.
Le speaker vient se cacher dans la partie inférieure du sifflet. Il est recouvert d’une fine planche de bois perforée afin de ne pas réduire sa puissance sonore.
Ce sillon permettra de relier les matériaux conducteurs de l’avant du sifflet au circuit cachés dans le creux.
Le couvercle vient refermer la surface creusée de l’objet par 9 vis discrètes.
Une dixième et dernière vis conductrice (nous avons découvert qu’elles ne le sont pas toutes) permettra à l’arbitre d’utiliser le sifflet dans avoir à plonger les mains à l’intérieur. Elle sera vissée au milieu du couvercle et reliée directement au circuit par une pince crocodile, afin de faciliter le démontage de l’objet pour le changement de la pile par exemple.
C’est donc le corps humain lui même qui viendra fermer le circuit, d’un coté en touchant discrètement la dixième vis, de l’autre en effleurant avec les lèvres les matériaux conducteurs de l’avant du sifflet, ce qui simulera un soufflement. Un classe tour de magie.
Troisième étape : la réunion des deux éléments.
Afin de garantir une homogénéité à l’objet, nous avons décidé que les sorties du sifflet devraient, elles aussi, être en bois. La conductivité sera faite par quatre tracés plus ou moins longs (qui produiront des sons plus ou moins aigües donc) dessinés en dessous des tiges de bois à la mine de plomb très grasse et donc très conductrice.
Terminé !
Et on peut même faire de la musique ! (ci dessous, Wallace et Gromit)