Le futur sera une succession de crises. habitués à ces crises, l’humain utilise son potentiel afin de les résoudres une à une. Avec pour base un modèle mental ouvert et flexible, une communauté résiliente doit pouvoir développer rapidement de nouvelles compétences, de nouvelles, techniques, de nouveaux outils, tout en sachant s’inspirer des techniques déjà existantes.
L’anticipation est nécessaire, pour éviter la phase de rupture, et garantir la continuité du fonctionnement de la communauté. Pour cela, il faut prendre conscience des risques auxquels le groupe est exposée et de leur impact possible sur son organisation. En ayant une vue d’ensemble de ses besoins et de ses ressources, il est possible de réfléchir efficacement à des solutions potentielles, et éviter ainsi de se trouver désemparé.
En complément de l’innovation, il est incontournable de s’inspirer de techniques et de solutions déjà existantes. En effet, selon le contexte et les ressources, des méthodes ayant été utilisées par le passé ou étant utilisées dans d’autres régions peuvent s’avérer très adaptées, ou facilement adaptables. L’importance du lien est encore primordiale ici : lien avec le passé, avec les autres communautés.
Une des conditions essentielles à l’innovation est la diversité dans la communauté. À l’inverse de la spécialisation, la diversité permet de disposer de compétences et de savoirs variés et complémentaires. Un groupe ouvert à la diversité, à la créativité, à la différence et aux erreurs qui vont forcément avec, se donne les outils pour créer des solutions aux problèmes émergents.
La terre est toujours tel que nous la connaissons. L’Union Européenne et les États-Unis sont relégués au second plan et font face à des crises majeures. La Chine (et le BRIC) est une puissance influente mais fait face à des pénuries de ressources. Les pays africains vivent en autarcie et sont tributaires de la Chine.
On assiste à la naissance de communautés résilientes, groupes composés des reclus d’une société capitaliste incapable de résoudre les crises qu’elle engendre. Les classes aisés se protègent dans des Gated communities, des villes sécurisées. Il n’y a plus de classe moyenne mais qu’un énorme fossé entre deux modes de vie distincts.
La demande en ressources a dépassé l’offre depuis longtemps, ce qui a causé des hausses drastiques des prix des matières premières. Les minéraux sont particulièrement inabordables, ce qui a encouragé la formation de regroupements dont l’activité économique repose sur le recyclage (à l’image des classes défavorisées en Inde qui recyclent des navires) dans les pays occidentaux. D’un point de vue météorologique, l’europe subit des hivers rigoureux (-25 degrés Celsius) tandis que les points septentrionaux et méridionaux (Groenland, Nunavut, Alaska, Laponie, Sibérie, Terre de Feu, Arctique) subissent une immigration importante. Les pays sur ces territoires sont en surplus budgétaire de par leur ressources stratégiques, et deviennent des pôles intéressants.
Plusieurs communautés se sont reconstituées en réoccupant (squattant) les vestiges de citées commerciales et industrielles. Les villes intérieures américaines sont désertées et leurs tours bétonnées à nues sont d’immense squats intérieurs. Il en va de même pour la région du Rhur et la France intérieure. L’immobilier laissé à lui-même constitue l’habitation de choix pour les groupes de squatteurs. Les gens plus fortunés, dans l’impossibilité de contrôler des événements par la police d’état (à leurs service) décide de fonder d’autres communautés fermées et sécurisées. Ce modèle est reproduit un partout sur terre.
– De quoi vivent les familles de classe moyenne ? Quels sont les changements par rapport à aujourd’hui.
Elle n’existe plus telle qu’on la connaît.
Cette classe sociale s’est reconfigurée dans les classes inférieures et supérieures.
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